Deux séjours thérapeutiques dans le Sahara tunisien (petit Erg) sont en préparation :
- Le premier voyage aura lieu du 28 septembre au 5 octobre. Il sera animé par Caroline Drahi. Ce séjour vise davantage à développer l’introspection, la contemplation et la méditation. Ali, notre bédouin très expérimenté et pourvu d’une grande douceur, veillera au bien-être et à la sécurité de notre séjour.
La marche occupera, comme durant nos précédentes retraites, une grande partie de la journée.
La relaxation et le yoga doux permettront la restauration du corps après l’effort, ainsi qu’un recentrage sur soi, en facilitant l’accès de la conscience au présent. La méditation et la contemplation quant à elles, visent la découverte de l’esprit et le développement du goût du calme.
Durant ce séjour, il n’y aura pas de groupe thérapeutique, mais des temps d’échange autour de la méditation. Nous essayerons de cultiver notre rapport au présent et à la présence, et de mettre entre parenthèses les contenus historiques. La méditation pratiquée par Caroline ne comporte absolument aucune dimension religieuse. Chacun est invité à se connecter à ses propres racines, sa propre culture et ses propres croyances, qui participent à son chemin et à sa vérité. Caroline considère tous les chemins comme ayant la même source et la même finalité. Ils sont tous l’expression d’une même quête, tout en exprimant des parfums différents. Le seul principe commun auquel nous nous attacherons est la Conscience comme manifestation de l’être.
Bien entendu, Caroline sera disponible pour des séances individuelles, tous les après-midi, en fonction des besoins de chacun. La méditation pouvant faire émerger des libérations émotionnelles, elle accompagnera ce mouvement avec bienveillance et dans une sécurité psychique nécessaire.
- Le second voyage aura lieu du 28 octobre au 5 novembre. Il sera animé par Juliette Drahi, dans une visée psychothérapeutique où un travail sur l’inconscient pourra se déployer. Zouhair, le frère d’Ali, qui a grandi dans le désert, guidera cette méharée. Son caractère solaire et chantant donne aux soirées sous les étoiles un air de fête incomparable.
L’oeil et l’écoute psychanalytique de Juliette offrent un support idéal à l’espace du désert, qui peut ainsi faire se déployer chez les participants leur propre espace psychique. La marche, les groupes de parole, le partage et le rire sont au coeur de l’accompagnement de Juliette, qui a l’expérience des méharées thérapeutiques et le goût infini de cet espace de sable. L’accompagnement de Juliette vise davantage le soin psychique. Ainsi elle insiste beaucoup sur la restauration des pulsions de vie, le retour du désir de vivre, que le désert favorise d’une manière spectaculaire.
Durant ces deux séjour, l’accent est mis sur l’entraide et la fraternité. L’alliance entre les participants est d’un grand soutien. Le non-jugement et l’accueil de l’autre sont des pré- requis. Il est coutume de dire : « ce qui est dans le désert reste dans le désert », pour garantir ainsi un cadre rassurant et le secret de la parole. L’espace du désert est un peu l’extension de notre cabinet, où chacun peut dire ce qu’il veut sans craindre d’être jugé.
Le désert est un hors-temps qui offre à toute personne désireuse d’aller vers son bien et sa vérité, une parenthèse dans laquelle elle pourra puiser par la suite. On y découvre une force et une vitalité qui soutiennent l’élan de vie, même longtemps après…
* Chaque groupe ne doit pas excéder une dizaine de personnes.
** Les tarifs varient de 800 à 1000 euros (selon le nombre de participants), hors billet d’avion.
*** Pour le premier séjour, possibilité de payer en trois fois.
**** 300 euros d’acompte sont demandés un mois avant le départ.
Pour tous renseignements, n’hésitez pas à nous contacter par mail, ou par téléphone.
Quelques témoignages du travail de relaxation et de méditation fait dans le désert.
V. : »J’ai découvert que j’avais de la douceur en moi, que je pouvais aimer et être aimé. J’ai découvert que j’aimais être avec les autres, moi qui pensais ne pas pouvoir les supporter et être intolérant. »
M. : « Ma capacité de concentration. Je pensais en être incapable. Je prends le temps d’observer et de pas faire trop attention au regard des autres. J’en ai pris conscience. Je crois que je regarde vraiment la personne qui est en face de moi. Je sais être présente. Je prends conscience que c’est une capacité, je n’y avais jamais songé. J’ai toujours peur de ne pas dire ce qu’il faut. J’ai pris conscience de cette peur. Mais ici, j’ai réussi à m’exprimer, à être telle que je suis, sans peur du jugement. »
L. : « J’ai appris à marcher dans la conscience de moi-même, moi qui ai l’habitude de me couper au point « d’être en pilotage automatique ». Je préfère en général m’évader pour ne pas sentir mon corps, qui m’angoisse. Là je me suis laisser guider, jusqu’à ne plus ressentir la fatigue, et je remarque que mes pieds trouvent facilement leur équilibre. Je me surprends à écouter le sol, la voix, le corps de l’autre.