« Le silence est fait de paroles que l’on n’a pas dites. »
Marguerite Yourcenar, Entretiens.
La régression en méditation thérapeutique ouvre un chemin vers la compréhension profonde de soi. Dès la première séance, elle permet de revisiter le passé et de revivre certaines émotions enfouies. Cette approche donne à chacun la possibilité d’explorer son histoire personnelle pour retrouver clarté et apaisement.
Avant la régression, un dialogue attentif s’impose. Je guide la personne afin qu’elle clarifie ses idées et identifie ses difficultés relationnelles. Ensemble, nous précisons les liens marqués par des tensions avec un parent, un frère ou une sœur. Grâce à cette préparation, cette technique s’enracine dans une démarche consciente et structurée.
Pendant la régression, j’invite la personne à retourner en douceur dans son passé. Elle peut revivre une affectivité infantile, renouer symboliquement avec des proches, parfois même se réconcilier avec une part d’elle-même. La régression ouvre alors la voie à une compréhension intime des blessures anciennes.

Cependant, la régression ne cherche pas à imposer le pardon ni à susciter la culpabilité. Au contraire, elle propose un espace de lucidité et d’accueil. Je crée un cadre sans jugement, où la personne peut ressentir librement ses émotions. Ainsi, cette méditation particulière favorise une paix intérieure authentique.
De plus, la régression permet d’apporter des réponses aux conflits relationnels. Elle éclaire les rancunes apparentes et révèle ce qui s’est réellement joué dans l’enfance. Progressivement, la personne découvre des perspectives nouvelles et une meilleure compréhension de ses relations familiales.
Enfin, la régression s’inscrit dans un processus d’évolution personnelle. Elle aide à transformer des blessures en ressources et à ouvrir des horizons intérieurs. Grâce à la régression, chacun peut avancer vers une réconciliation durable avec son histoire et trouver un ancrage plus solide dans le présent.