Pratiques corporelles

« Chaque homme porte en lui un monde entier qu’il doit apprendre à connaître. »

Hermann Hesse, Demian.

J’utilise des gestes inspirés de la sophrologie caycédienne et du yoga. Ces mouvements relient naturellement le corps et l’esprit. En réalité, ils ne sont jamais séparés. Pourtant, beaucoup ne ressentent leur corps qu’en cas de douleur ou d’inconfort.

Grâce au mouvement, la personne entre dans une conscience nouvelle. Elle focalise son attention, perçoit ses sensations et accueille ce qui la traverse. Cette présence bienveillante instaure une relation aimante avec le corps. Progressivement, elle apprend à écouter la vie en elle.

Parfois, cette écoute provoque une libération émotionnelle. Les émotions se traduisent par des larmes, une fatigue légère ou un apaisement soudain. D’autres fois, elles s’expriment par un bien-être inattendu. Dans tous les cas, j’invite à laisser la vie circuler, sans juger ni interpréter. Le corps sait. Il garde des traces de blessures passées, mais il possède aussi une intelligence naturelle. En tirant doucement ce fil, on dénoue des mémoires anciennes.

Le cadre thérapeutique reste essentiel. C’est la relation entre le thérapeute et la personne qui sécurise le processus. Il n’existe pas de protocole unique. J’adapte chaque pratique à la demande exprimée, puis au besoin révélé en séance. Ainsi, les mouvements peuvent réduire le stress, apaiser une douleur liée à l’anxiété ou à un trauma. Ils peuvent aussi calmer une zone tendue, détendre le plexus ou soulager les intestins. Parfois, ils recentrent l’esprit, rééquilibrent l’attention et favorisent l’accès à une part intuitive de soi.

Le thérapeute veille toujours à l’équilibre de cet espace. Il accueille toutes les émotions, sans restriction ni jugement. Je propose ces pratiques uniquement lorsque la confiance est installée. Car si la relation soutient, c’est finalement la vie elle-même qui guérit.